Fin décembre, émergeant d’un trop plein de dinde et de tourtières quelque part entre le 25 et le 31, je réalise soudainement que l’année achève et que l’heure est au traditionnel bilan. Bien que je fasse régulièrement toutes sortes de bilans, celui de l’année qui tire à sa fin revêt une aura de douce nostalgie remplie d’espoir.
J’entends souvent « qu’il est temps qu’elle finisse celle-là », comme si chaque année qui se termine avait été plus terrible que la précédente. Ça me fait sourire, car si on prend le temps d’y penser, chaque année est faite de hauts et de bas. Mais allez savoir pourquoi, ce sont les bas qui retiennent généralement l’attention.
Or, alors que je suis assise à mon bureau à réfléchir à tout ça, je me dis qu’il serait plus que temps que je trace le portrait de l’année qui vient de passer et que je donne une direction à ce qui devrait être, encore une fois, la meilleure année de ma vie. Je vous vois sourire, mais n’est-ce pas là une autre merveilleuse réalité de cette fin d’année? J’adore cet espoir collectif contagieux où tout est permis. Après tout, si on vient de vivre le pire, il est certain que le meilleur est à venir!
Un peu d’écriture
C’est donc dans ce climat de pensées effervescentes que je saisis mon journal pour laisser couler l’encre au rythme de mes souvenirs de la dernière année. Janvier, février, mars, avril… Chaque mois y passe laissant émerger mes bons coups, mes peines, ce que j’aurais pu faire autrement, mes gratitudes… Évidemment, je ne me souviens pas de tout et j’évite scrupuleusement de relire mon journal pour raviver le passé. Ce que je veux c’est rassembler un concentré de ce qui reste de mes souvenirs pour savoir où j’en suis et déterminer où je m’en vais.
Alors j’écris, j’écris, j’écris. Je me permets une pause, une petite collation et une tasse de thé bien chaude. Savourant le moment, je réalise que j’ai énormément de gratitude d’avoir le privilège, encore une fois, de pouvoir faire cet exercice de retour vers moi. Puis, j’écris, j’écris, j’écris jusqu’à ce que j’en aie assez.
Une fois le citron de l’année qui se termine bien pressé, je laisse le tout reposer un peu. Il ne sert à rien de précipiter les choses si elles ne viennent pas d’elles-mêmes. Ce que je cherche de cette façon c’est un mot, un seul petit mot qui m’accompagnera dans mon passage vers la nouvelle année. Je suis une grande romantique, je sais, mais imaginez-vous, au douzième coup de minuit avec ce mot en poche afin de partir en force pour vivre de nouvelles aventures sur le chemin vers la meilleure version de vous-même! Puissant non?
Un mot phare pour guider vos pas
Pourquoi juste un mot? Parce que c’est facile à retenir, parce que je peux l’écrire sur un post-it, parce que je peux le gribouiller partout, l’accompagner à volonté d’autres mots au fil de l’année, mais surtout parce qu’il est possible de lui faire faire du sens selon les hauts et les bas que la vie mettra sur mon chemin. Ce mot unique deviendra le grand POURQUOI je ferai tout ce que je ferai pour les 365 jours à venir. Il sera le phare qui éclairera ma route, le témoin d’une promesse faite à moi-même.
Cette technique du mot phare, je t’invite à en faire usage. Ainsi, à pareille date l’an prochain, tu pourras laisser de côté les « il est temps qu’elle finisse celle-là » pour te concentrer sur ce que l’année t’aura apporté tant dans la réussite que dans l’épreuve. Ce mot fera alors place à un nouveau mot qui prendra le relais pour créer un flot de lumière constante témoignant d’une promesse que tu renouvelleras chaque année quelque part entre le 25 et le 31 décembre.
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