Méditer quand on a une girouette dans la tête

L’expérience d’une fille ordinaire en quête de bien-être

La méditation ! Oui, oui, je mets un point d’exclamation, car il faut se le dire, lorsqu’on ne sait pas trop ce que c’est ni comment faire et qu’on a une girouette à la place du cerveau, ça semble bien compliqué à mettre en place dans un horaire surchargé. 

C’était du moins ce que je m’imaginais avant de devenir enseignante de méditation pleine conscience…

Les idées préconçues

Toute personne qui ne médite pas entretient son lot de croyances et idées préconçues sur le sujet. Je ne faisais pas exception à la règle. La simple idée de rester assise en lotus sans bouger pendant des heures me rendait malade ! Pourtant, c’est probablement le plus grand cliché qui existe concernent la pratique de la méditation. Je te rassure tout de suite, il n’en est rien.

Je me suis aussi longtemps imaginé que méditation rimait avec faire le vide. Moi qui génère mille pensées à la seconde, je me demandais bien comment j’allais être en mesure de faire taire mon mental surchargé. Je vous avoue que lorsque j’ai su que méditer c’était surtout laisser les pensées circuler librement, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise.

Dans mon cas, l’idée préconçue la plus tenace a été de croire que la méditation était un processus complexe à mettre en place. Tu sais, les petites chandelles, le coussin parfait, l’espace dédié… sans compter le temps ! Entre toi et moi, au-delà de l’idée préconçue, je crois que je me cherchais surtout un prétexte pour me défiler.

Il existe plein de façon de méditer

Quand j’ai fini par admettre que je nourrissais une panoplie d’idées préconçues à l’égard de la méditation, je me suis sentie bien mal de juger sans avoir expérimenté de façon honnête et engagée.

J’ai donc commencé à lire sur le sujet et j’ai découvert tout un monde de possibilités. Loin d’être restrictive, la pratique de la méditation peut prendre plusieurs formes : la traditionnelle position assise en lotus, couchée, les yeux ouverts ou fermés, en marchant, en coloriant, en pratiquant le yoga ou la cohérence cardiaque, en écoutant de la musique ou une méditation guidée, seule ou en groupe et même en cultivant la gratitude.

Sentir que j’avais le choix a grandement contribué à animer ma curiosité et me donner l’envie d’explorer.

Une expérience à personnaliser

Le déclic s’est réellement fait lorsque j’ai compris que la méditation était, d’abord et avant tout, une expérience personnelle et non une histoire de performance. Comme j’ai à cœur de simplifier et faciliter le processus pour toi, j’ai pensé te partager mes 5 étapes essentielles pour une pratique allégée de la méditation.

1- Décider où, quand et comment méditer :

C’est le côté plus technique du truc. Sans planification, il y a fort à parier que tu passeras à côté de l’expérience que tu souhaites vivre en t’adonnant à la méditation. De plus, tu as plus de chance d’en faire une saine habitude, si tu considères ces aspects AVANT de te lancer.

2- Déposer une intention :

Avant de méditer, prends soin de déterminer comment tu souhaites te sentir à la fin de ta séance. Es-tu en quête de calme, de réponses, d’un éclairage nouveau, d’énergie ? Toi seule peut le déterminer. La beauté de la chose c’est que cette intention peut changer chaque jour pour te faire vivre une nouvelle expérience.

3- Relaxer :

Ça semble de base, mais ça te demandera d’y mettre un peu, beaucoup de bonne volonté. Si tu pars en te disant que ça ne fonctionnera pas ou que tu ne seras pas capable, il y a bien des chances pour que l’expérience qui en découlera te donne raison.

4- Lâcher prise :

Ce sera, à mon avis, ton plus gros défi. C’est qu’il est tenace le mythe qu’il faille absolument faire le vide. L’idée ici est de résister à l’envie de contrôler le processus. Tu as déposé une intention, laisse-toi aller et ne retiens pas tes pensées. C’est à cette étape que les bienfaits recherchés au départ se manifesteront.

5- Prendre le temps qu’il faut :

Il n’y a pas de règle de temps. Ainsi, mieux vaut commencer petit et augmenter si l’envie ou le besoin se fait sentir. Que de soit 5 ou 30 minutes, tu es maître à bord ! Tu trouveras rapidement ta zone de confort et tu seras en mesure de reconnaître s’il convient ou non de repousser tes limites.

Les premiers bienfaits

Tu peux certainement googler les mille et un bienfaits de la méditation et tu auras une liste plus que complète. J’ai cependant pensé te partager les premiers bienfaits que j’ai ressentis afin de te faire comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des années de pratique pour sentir une différence au quotidien.

Ainsi, même après une méditation très courte de cinq minutes, j’arrive à sentir que ma girouette intérieure se calme. J’y vois soudainement plus clair et ma capacité à me concentrer ne s’en porte que mieux. Je suis ainsi plus efficace et j’évite les pertes de temps improductives.

Puis, après quelques jours de méditation quotidienne, je suis en mesure de comprendre l’importance de me reconnecter avec moi-même. Je suis plus à l’écoute de mon intuition et ma confiance grandit. Je suis aussi moins anxieuse. Je m’approprie le moment présent de façon régulière et ça m’aide à maintenir un certain équilibre dans ma prise de décisions.

La méditation !

Oui, oui, j’y mets toujours un point d’exclamation, car m’y adonner dans le respect de qui je suis a non seulement amélioré mon quotidien, mais aussi changé ma vie !

Ne t’y méprends pas, j’ai toujours une girouette à la place du cerveau. Toutefois, rien qu’en constatant les bienfaits immédiats, j’ai désormais la confirmation qu’en quelques minutes par jour, je pose un geste qui a un impact direct sur mon bien-être.

Peut-être trouveras-tu que j’exagère quand je dis que ça a changé ma vie. Si tel est le cas, je te mets au défi d’essayer rien que pour voir: Méditation du matin, 6:44 top chrono pour partir ta journée du bon pied et ajouter une touche de #magiemagie dans celle-ci ✨

Oseras-tu ralentir le rythme de la girouette qui tourne dans ta tête au profit de ton bien-être ?